Une pile à combustible, c'est un mécanisme permettant de fabriquer de l'électricité grâce à une réaction chimique d'oxydoréduction. Vous êtes de retour au lycée en 1ère S, vous pouvez vous asseoir et ouvrir vos manuels de chimie à la page 42. Cependant, pour que la réaction ait lieu, il faut un combustible, en l'occurrence l'hydrogène. L'énorme avantage de ce type de propulsion, c'est que la réaction nécessaire ne produit aucun rejet toxique pour l'environnement, et que les véhicules seraient capables d'offrir des performances similaires à celles des moteurs thermiques, avec une autonomie bien supérieure à celle des voitures électriques. Quand au "plein" d'hydrogène, il prendrait autant de temps qu'un plein d'essence traditionnel. Oubliées les heures nécessaires à la recharge d'une batterie.
Mais la technologie rencontre quelques problèmes : le gaz à stocker prend énormément de place, d'abord. Pour l'embarquer en le faisant tenir dans un minimum de place, il faut le mettre sous haute pression, et embarquer un tel dispositif dans une voiture peut d'avérer dangereux. Arrive alors Mercedes, avec un système innovant, à base de métaux capables "d'absorber" l'hydrogène, et de le stocker dans le plancher du véhicule. La marque a présenté sa technologie et le modèle associé, la F125, au salon automobile de Francfort. Et comme on parle là de Mercedes, le constructeur s'est appliqué sur le design de sa voiture : lignes sportives, portes papillon, et intérieur futuriste, il faut fermer les yeux pour s'imaginer cette voiture sur les routes et ailleurs que dans les salons spécialisés, au milieu d'autres concept-cars.
La voiture à hydrogène non-polluante vendue et distribuée à grande échelle, ce n'est encore pas pour demain. En attendant, il reste toujours la voiture électrique qui, elle, est une réalité.
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