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Trashpool : Sea Shepherd apporte la pollution marine à Paris

Le plastique est définitivement un fléau environnemental. Si nous en produisons quelques 300 millions de tonnes chaque année, une partie de ces déchets finissent leur vie dans les océans. Et nous ne parlons pas là d’une partie négligeable, non, mais bien de 8 millions de tonnes ! En conséquence, la faune et la flore marines se trouvent durement touchées, la chaîne alimentaire est lourdement impactée, au point de mettre en danger la survie de pas moins de 700 espèces. Mais cette pollution d’une ampleur inédite se passe loin de chez nous, à des milliers de kilomètres de nos côtes, ce qui nous la rend invisible, quasi-imperceptible. Alors que se passerait-il si cette pollution était à notre porte ? Si chacun d’entre nous pouvait en juger l’ampleur ?

Le Sea Shepherd a profité de la Journée de la Terre la semaine dernière pour faire prendre conscience à nous autres citadins de la gravité du phénomène qui se joue au large. Pour cela, l’ONG a pris possession de la piscine Georges Hermant, dans le XIXe arrondissement parisien pour "faire à une piscine ce que les humains font à l'océan".

Des militants ont alors soigneusement recouvert le bassin principal de sacs et autres déchets plastique avant l’ouverture de l’établissement, et ont attendu les réactions des « vrais » nageurs venus se détendre ou faire du sport : prise de conscience, mines tristes, sourires jaunes… Sea Shepherd met un terme à sa démonstration en déployant une banderole depuis le plongeoir : « Vous pouvez ne pas nager là-dedans, mais les espèces marines y sont obligées ».

Une opération salutaire.

Photo : Capture d’écran YouTube

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