Au mois de janvier 2015, lors de l’adoption définitive par le Parlement de la loi qui reconnaît aux animaux leur « statut d’êtres vivants et sensibles » (notre code civil les considérant jusqu’alors comme des meubles), les défenseurs de la cause animale avaient crié victoire. Cependant, des milliers d’animaux sont toujours victimes d’atroces sévices, et les associations concernées n’ont en rien abandonné leurs combats.
La SPA a par exemple lancé cette semaine une vaste campagne d’affichage et d’information pour alerter l’opinion publique et ses représentants politiques sur les thèmes de l’abattage, de la corrida, et de l’expérimentation animale. Objectif : « assurer, en toutes circonstances, le bien-être des animaux ». En plus d’affiches au slogan évocateur (« La torture, c’est légal ? »), l’association a mis en ligne un mini-site qui permet, via Twitter, d’interpeller directement et publiquement les personnes concernées, du président de la République à votre député, en passant évidemment par les différents ministres. Un outil à essayer d’urgence en cliquant ici.
Autre combat, autre association : la PETA (équivalent américain de notre SPA, présente dans de nombreux pays) et son éternelle lutte contre les fourrures animales. Après les campagnes chocs régulièrement relayées dans nos pages, la PETA s’essaie cette fois à l’humour en s’associant à Jeff Panacloc, l’homme qui a remis le ventriloquie à la mode, et à sa marionnette Jean-Marc, un singe roux au langage très fleuri. Sous le slogan « Elle m’a PETA ma fourrure » (« Peta » signifiant « tapé » en verlan, « volé »), un rappel des horreurs subies par les animaux élevés pour leur fourrure : « électrocutés, noyés gazés, battus, dépecés vivants ». Autant d’excellentes raisons de bannir la fourrure de sa garde-robe, non ?
Photo : www.la-spa.fr
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