Par Attention : les informations contenues dans cet article sont rafraîchissantes en ces temps moroses pour l'écologie. Considérez cela comme notre petit cadeau de fin d'année.
La croyance populaire (et la vérité du terrain, aussi) veut que notre environnement soit en danger un peu partout sur la planète. L'Asie du Sud-Est ne fait évidemment pas exception à la règle : l'abattage de quelques-unes des dernières forêts primaires pour laisser place à des plantations de palmiers à huile, ou l'extinction de la biodiversité locale (l'orang-outan , souvenez-vous des messages d'alerte de Greenpeace à ce sujet) sont de véritables cataclysmes dans cette partie du monde. C'est pourtant de là que nous proviennent les nouvelles rafraîchissantes évoquées plus haut.
En effet, une expédition de 68 scientifiques (24 Européens et 42 Indonésiens) revient tout juste de la chaîne de Lengguru sur l'île de Nouvelle-Guinée, l'un des derniers endroits inexplorés du globe. Et pour cause : la végétation y est si dense et le relief si accidenté (les montagnes de plus de 1000 mètres succèdent aux vallées les plus profondes, le tout parsemé de failles) que l'homme éprouve les pires difficultés à l'étudier de près. Selon les premiers propos rapportés des membres de l'expédition, non seulement ceux-ci auraient découverts sur place des écosystèmes uniques en leur genre, mais ils auraient rapporté dans leurs bagages des dizaines de nouvelles espèces animales (reptiles, amphibiens, oiseaux ou insectes) ainsi que des centaines d'essences végétales inconnues jusqu'alors, qui seront étudiées dans les mois à venir pour livrer tous leurs secrets.
Tout cela n'est sans doute pas suffisant pour compenser les pertes de biodiversité causées par l'activité humaine, mais avouez que cela redonne un peu de beaume au coeur, non ? Pour en savoir plus sur ce "monde perdu" et cette incroyable expédition, surveillez vos programmes de télévision, un grand format dédié sera diffusé sur Arte dans le courant 2015…
Photo : Ippei&JanineNaoi/Flickr/CC
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