Ce week-end encore, à peu près partout en France, il ne fera ni beau, ni chaud. Bref, le temps idéal pour aller s'enfermer dans une salle de cinéma. Heureusement pour vous, il y a un très bon film à l'affiche depuis mercredi, français de surcroît, adapté d'une série télévisée.
Vous n'avez pas pu échapper à la promotion et aux bandes-annonces : Minuscule, la vallée des fourmis perdues. Ou l'histoire de deux groupes de fourmis (les gentilles noires aidées d'une coccinelle et les méchantes rouges) qui se disputent une même boîte de sucre, vestige d'un pique-nique humain. Ce point de départ est prétexte à un grand film d'aventure, truffé de références et de plaisanteries qui feront rire petits en grands.
Mais Minuscule, c'est aussi un hommage rendu à la beauté de la nature. Car si les personnages sont modelés en images de synthèse, les décors quant à eux sont entièrement naturels, filmés dans les parcs naturels des Ecrins et du Mercantour. Pour ne pas dégrader ces cadres exceptionnels, la production a fourni des efforts considérables et s'est notamment adjoint les services d'EcoProd : il s'agit là d'un collectif qui oeuvre pour une meilleure prise en compte de l'environnement dans les productions audiovisuelles et qui réunit, aux côtés de l'ADEME, des acteurs du secteur comme TF1 ou France Télévisions. Des astuces ont été mises en place pour réduire l'impact des équipes de tournage : équipements photovoltaïques, transports de groupe, repas locaux et bio, recyclage des déchets, utilisation exclusive de la lumière naturelle, etc… Ajoutons à cela la subvention "AGIR + : soutien aux éco-tournages" accordée par la région PACA, ou l'utilisation du calculateur Carbon'Clap pour estimer les émissions de CO2 de l'entreprise (et donc tenter de les réduire), et l'on obtient un film écolo, de sa production au rendu final.
Et comme, en plus, il est acclamé par la critique, pourquoi se priver d'aller le voir ?
Minuscule, un film de Hélène Giraud et Thomas Szabo, 1h30.
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