Non classé

Dans mon garage, je n’oublie pas la planète

Pot de peintures, produits d’entretien ménagers, huiles usagées… Dans le garage d’un particulier, on retrouve bien souvent ce genre de produits, accumulés sur des étagères chancelantes. Sans compter la présence de l’indispensable voiture, que vous démarrez chaque matin dans cet espace confiné, rendant l’air immédiatement irrespirable. Le garage serait donc, si l’on en croit ce portrait peu flatteur, la pièce la plus polluée de la maison.

Pourtant, en adoptant quelques gestes simples, qu’ils soient écologiques ou simplement de bon sens, il est possible d’en limiter largement la nocivité. Le premier d’entre eux, c’est de vous débarrasser de toutes ces peintures dont nous parlions un peu plus haut. Les pots déjà ouverts, et pourtant refermés par vos soins, ne sont plus totalement hermétiques et laissent échapper des composés organiques volatils (COV) dans l’atmosphère qui, à long terme, peuvent entraîner de graves problèmes respiratoires. Pour l’anecdote, les peintures satinées ou brillantes sont particulièrement visées par cette recommandation.

La deuxième recommandation est également importante : avec tous ces produits à portée de main, on serait plutôt tenté d’assurer l’entretien et le nettoyage de sa voiture soi-même. ERREUR. Pour l’entretien et notamment la vidange, mieux vaut faire confiance à un professionnel. Car même si vos huiles de vidange sont récupérés dans un bac, elles continueront, elles aussi, d’émettre des particules nocives dans votre garage. A la clé, là encore, des problèmes de santé dont on se passerait volontiers. Et puisque l’on parle de l’entretien de son véhicule, profitons-en pour parler de son lavage : ne le faites pas à la maison. Tous les éléments polluants fixés à votre voiture, qu’il s’agisse de particules d’hydrocarbures ou de goudron, seront acheminées dans les égouts. Or, à moins d’habiter une agglomération de taille conséquente, rien ne garantit que ces eaux seront acheminées vers une station d’épuration, et qu’elles ne finiront pas par être rejetées telles quelles, dans une rivière un peu plus loin… Gare à la pollution, donc.

Mais finalement, pour l’environnement, quel serait le geste le plus fort que vous pourriez effectuer ? Eh bien tout simplement l’abandon de la voiture au bénéfice des transports en commun et des modes de transport doux. Sinon, il reste toujours l’option, plus chère, de changer de véhicule. Si le vôtre a plus de dix ans, il ne répond déjà plus aux normes environnementales d’émissions de CO2. A l’inverse, des véhicules hybrides voire tout électriques, semblent promis à un bel avenir. Pour effectuer le grand saut, comptez tout de même environ 20 000 euros…

Alors, prêts à purifier votre garage ?

Qu’est-ce qui rend l’eau potable?

Article précédent

Mode éthique : à la découverte du cuir de saumon

Article suivant

Tu pourrais aussi aimer

commentaires

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *