"Les issues de secours signalées par un panneau "exit" sont situées à l'avant, au centre et à l'arrière de l'appareil. Un marquage lumineux au sol vous indiquera le chemin vers ces issues". Jusque-là, ça va. Rien d'inquiétant. Quand arrive la partie sur les masques à oxygène et les gilets de sauvetage, on rit déjà moins, dans le cockpit. Bien heureusement, ces gilets de sauvetage restent bien souvent au chaud (rappelons que l'avion reste le moyen de transport le plus sûr) et les passagers n'auront pas besoin de s'en servir.
Mais ces gilets, comme de nombreux autres produits de sécurité (les extincteurs, pour ne citer qu'eux), ont une date de péremption, au-delà de laquelle ils ne sont plus utilisables. Qu'en faire ? Air France, sa flotte aérienne impressionnante et ses milliers de gilets de sauvetage, a décidé d'en confier quelques centaines de pièces à Bilum, spécialiste français de l'upcycling. Si vous n'êtes pas des habitués de ce concept, il s'agit de transformer des produits en fin de vie en d'autres produits d'une valeur supérieure.
» Lire aussi : Quand Bilum recycle les bâches du Crillon
Bilum a confié les gilets à un ESAT (Etablissement et service d'aide par le travail, ancien CAT) accueillant des travailleurs handicapés, et a fourni à Air France une première série de 400 trousses fabriquées à partir des gilets périmés. Elles seront en vente à partir de vendredi 7 décembre sur shopping.airfrance.com au prix de 19 euros pour la trousse plate et de 24 euros pour la trousse soufflet.
Avec cette opération, Air France entend réduire son empreinte écologique, admettant tout de même via communiqué que "chaque action, si petite soit-elle, contribue à cette démarche". Précision utile, surtout lorsque l'on sait que l'Airbus A380 consomme plus de 15 000 litres de kérosène par heure…
commentaires