Si la Banque Mondiale évaluait en mars dernier le chiffre d'affaire des "mafias du bois" à 15 milliards de dollars, la réévaluation effectuée conjointement par Interpol et le PNUE porte ce chiffre bien plus haut : de 30 à 100 milliards de dollars par an. La différence s'explique alors selon les deux organisations par les opérations de blanchiment qui étaient jusque là peu comptabilisées.
De ce rapport, on retiendra que partout dans le monde, le commerce des bois rares et tropicaux est sali par une très forte corruption, et que ces pratiques mafieuses contribuent, à leur façon, au réchauffement climatique. C'est d'ailleurs au nom de la lutte contre le réchauffement que le PNUE et Interpol se sont alliées, rappelant que la déforestation en est directement responsable à hauteur de 15%.
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