Cette fois-ci, la cavale de Paul Watson prend un autre tournant. Le fondateur de l'ONG Sea Shepherd avait été arrêté en Allemagne, car accusé par le Costa Rica d'avoir mis des marins en danger et d'avoir violé son espace maritime lors d'une campagne de protection des requins au début des années 2000. Depuis, l'homme était sorti de prison en payant une caution de 250 000 euros, mais devait pointer chaque jour au commissariat de Francfort. Hors, depuis le 22 juillet, plus de nouvelles.
Paul Watson semble s'être évapore dans la nature, sans doute par crainte d'une extradition vers le Costa Rica, puis vers le Japon, où son activisme anti-baleinier est plutôt mal vu. Sa cavale devient aujourd'hui plus compliqué, puisqu'Interpol a émis une "Notice rouge" contre lui dans les 190 pays membres de l'organisation, qui débouchera, s'il se fait pincer, sur une arrestation et une extradition. Affaire à suivre.
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