Décidément, quand ça veut pas, ça veut pas. Il y a un peu plus de deux ans, tous les malheurs du monde semblaient s'abattre sur BP, juste après la marée noire causée par le naufrage dans le Golfe du Mexique de la plateforme Deepwater Horyzon. Cette année, c'est Shell qui a l'air d'être dans cette position peu enviable.
Alors que le groupe est depuis plusieurs semaines la cible de Greenpeace dans sa campagne "Save the Arctic", il fait à nouveau la Une de l'actualité, au Nigéria cette fois-ci, parce qu'il refuse de payer une amende de 5 milliards de dollars. Cette amende, Shell en avait écopé après une fuite de pétrole sur une installation offshore qui aura vu 40 000 barils de brut se répandre dans l'Atlantique au large du pays africain. Selon Shell, le pétrole qui a touché les habitants ne serait pas le sien. Le mauvais oeil, qu'on vous dit.
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