Par Les spectateurs des 24 heures du Mans ont assisté à une grande première dans l'histoire de la compétition. En effet, jamais depuis la création en 1923 de la mythique épreuve d'endurance automobile, une voiture équipée d'un moteur hybride n'avait remportée la course. C'est désormais chose faite avec la Audi R-18 e-tron quattro. L'autre hybride engagée par Audi a elle terminé à la deuxième place, et une troisième voiture de la marque à la motorisation thermique complète le podium.
Le constructeur japonais Toyota avait lui aussi choisi d'engager des véhicules hybrides dans la course mancelle, mais les spécificités des voitures étaient néanmoins bien différentes. Pour la japonaise, les moteurs électriques démarrent la voiture et passent ensuite le relais au moteur thermique, une fois un certain seuil de vitesse dépassé. Un système finalement très proche des voitures hybrides de série comme la Prius, de Toyota, justement.
L'Audi R-18 e-tron, elle, démarre grâce à son moteur à essence (un V6 diesel de 520 ch) qui entraîne ses deux roues arrières. Et c'est quand elle franchit la barre des 120 km/h que les deux moteurs électriques du véhicule se déclenchent pour entraîner avec eux les deux roues avant. Ces moteurs sont alimentés par l'énergie récupérée lors des phases de freinage, très nombreuses dans ce genre de course. Soit un système proche du KERS que l'on trouve dans la catégorie reine, la Formule 1.
Il aura fallu 18 mois de test aux équipes allemandes pour trouver la formule idéale pour ce véhicule. Mission accomplie, apparemment.
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