A quelques heures du débat présidentiel de l'entre-deux tours, Greenpeace ne lâche pas le morceau. Pour l'ONG, aucun des deux candidats encore en course ne remet en cause la sécurité de l'énergie nucléaire. A tort. Pour prouver que les installations françaises n'étaient pas sécurisées, et après avoir réussi à forcer l'accès de certaines centrales il y a quelques mois, Greenpeace a cette fois choisi la voie des airs pour arriver à ses fins : un militant a ainsi atterri à l'intérieur du site de la centrale du Bugey, dans l'Ain, a déclenché un fumigène pour signaler sa présence. Il a été immédiatement interpellé. Si l'organisation crie victoire et estime avoir démontré la vulnérabilité de certaines installations, EDF est formel : "La sûreté des installations n'a à aucun moment été remise en cause. Les mesures de sécurité qui ont été renforcées en fin d'année 2011 ont permis une détection et une appréhension immédiate de l'auteur de l'intrusion." Une appréhension après coup, donc…
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