Il fallait s'y attendre, c'est désormais chose faite. Lundi, un bateau de Greenpeace, le Koenigin-Juliana, a réussi à s'approcher suffisamment de la plateforme d'Elgin (la plateforme de Total en mer du Nord évacuée pour une fuite de gaz) et a effectué des mesures d'impact de l'accident en cours sur l'environnement. Des échantillons d'air et d'eau ont été prélevés, et un membre de l'ONG affirme avoir repéré du pétrole à la surface de l'eau. Un porte-parole de Total a aussitôt démenti, indiquant à l'AFP qu'il s'agissait "de condensat de gaz, un condensat léger qui ne pose pas de risque significatif pour les oiseaux marins ou le reste de la vie sauvage". La leçon de biologie du jour vous est offerte par Total : le gaz (ou le pétrole, on ne sait pas vraiment) n'est donc pas dangereux pour l'environnement. D'ailleurs le groupe le dit lui-même : l'impact sera "relativement négligeable". Ce qui ne veut pas dire grand-chose…
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