Par Le réchauffement climatique, une catastrophe en cours dont l'Homme est à la fois le premier responsable et le premier témoin. Et la première victime ? Pas vraiment, non. Cette semaine, des chercheurs américains nous apprennent en effet que le réchauffement fait d'autres victimes, avec des visages mignons-tout-plein : les bébés phoques.
Tout est parti d'observations satellites depuis 1979 : les glaces recouvrant l'Atlantique Nord, leur habitat naturel, ont vu leur surface diminuer de 6% par décennie depuis cette date. Cette diminution des glaces a été mise en parallèle avec un phénomène climatique connu sous le nom d'oscillation nord-Atlantique dont les vents et les tempêtes agissent sur l'évolution de la surface des glaces. Et puis comme deux variables ne sont pas suffisantes pour tirer des conclusions, les scientifiques ont également fait le rapprochement avec le nombre de cadavres de bébés phoques retrouvés sur les côtes pour arriver à une conclusion : le réchauffement climatique tue les bébés phoques.
Rappelons quand même que ces animaux ont été victimes pendant des siècles de la chasse, aussi bien pour leur graisse que pour leur fourrure, et que les images de leur massacre avaient ému l'opinion publique dans les années 80. Le débat revient d'ailleurs régulièrement sur le devant de la scène, notamment quand Brigitte Bardot a écrit au président Obama pour lui demander de convaincre le Canada d'interdire ce type de chasse. BB-phoque : jeu de mots. LOL.
Des pays comme les Etats Unis (depuis 1972, des précurseurs !) ou les membres de l'UE ont interdit la chasse et le commerce des produits issus de la chasse aux phoques. Et interdire le réchauffement climatique, c'est possible ?
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