Mode & Beauté

L’éco-conception textile par le WWF

Tout est dit sur les matières naturelles, les fibres artificielles, sur les étapes nécessaires à la confection d'un vêtement, du ramassage du coton jusqu'au transport du produit fini, en passant par la teinture ou le tricotage… La fin de vie du produit est même abordée, comprenant le recyclage ou le commerce solidaire. Et à chaque fois, pour être certain de faire le bon choix, les grands enjeux environnementaux, "les pratiques incontournables" et "les pratiques à privilégier" sont mis en exergue.

Bref, un guide très complet qui s'adresse au consommateur final (le consommateur tatillon, celui à qui les labels ne suffisent pas, et qui veut en savoir plus), mais aussi et surtout aux professionnels du milieu du textile qui voudraient engager leur entreprise sur la voie de l'éco-conception. Tous les labels possibles (ecolabel européen, GOTS…) et tous les certificats imaginables (Oekotext, norme ISO 6060…) sont détaillés. Un professionnel du milieu qui a ce document à sa disposition ne pourrait pas justifier que ses produits ne soient pas complètent éco-conçus.

Enfin, au milieu du flot d'informations, on apprend quelques chiffres étonnants qui donneront un air un peu plus léger à ce dossier : par exemple, il y aurait un milliard de moutons en élevage dans le monde. Et sur les 25 millions de tonnes de coton produites en 2010, seuls 0,55% est issu de l'agriculture biologique, quand 50 à 60% proviennent de cultures OGM. 32% des employés de l'industrie textile mondiale le sont en Chine. Pour fabriquer une tonne de produit textile, 200 000 litres d'eau en moyenne sont nécessaires.

Si vous voulez lire l'intégralité du rapport (les données techniques et les chiffres insolites) :

Claude Allègre ambassadeur des OGM ?

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