Une interview dans laquelle elle revient évidemment sur la victoire de François Hollande à la primaire socialiste, et qui lui permet de rester ferme sur ses convictions : la sortie du nucléaire doit être une priorité pour un gouvernement futur. A la veille d'un départ pour Fukushima, la candidate EELV a été on ne peut plus claire : "Il faudra présenter un calendrier de sortie du nucléaire(…). Je ne serai pas ministre dans un gouvernement qui n'inscrit pas ces réformes tout en haut de son programme, et aucun membre d'EELV ne le sera non plus". Et puis en bonne femme politique, Eva Joly glisse une de ces petites phrases sur tout le monde adore : "si François Hollande ne se prononce pas pour une "sortie du nucléaire", (…) ce ne serait pas la "gauche molle" mais la "gauche folle". Et si elle venait de gagner sa place parmi les nominés pour le prix de l'humour politique 2012 ?
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