Au Royaume-Uni, jusqu'à il y a peu, c'est la princesse Alexandra qui présidait le WWF. Stéphane Bern le sait très bien, la princesse Alexandra, c'est la plus jeune des petites filles du Roi George V. Depuis plus de 30 ans à la tête de l'ONG environnementale, la princesse a tout récemment laissé sa place à un autre membre bien connu de la famille royale d'Angleterre : le Prince Charles. Un choix pas si surprenant quand on se souvient que c'est le Prince Phillip, le père de Charles, qui a été le premier président du WWF UK de 1961 à 1981.
Et le nouveau dirigeant n'y est pas allé par quatre chemins dans son premier communiqué de presse : la race humaine risque de disparaître si elle n'arrive pas à endiguer le réchauffement climatique, et elle pourrait être la victime de la sixième grande extinction. Prends ça, la langue de bois.
Le rôle du WWF au Royaume-Uni est très important, et l'implication dans la protection de l'environnement l'est tout autant. On se souvient ainsi que depuis dix ans déjà, le pays a fait labelliser l'ensemble de ses forêts publiques par le WWF et FSC. De plus, le Princes Charles lui-même est l'instigateur d'un projet de développement durable à l'échelle du pays ("Start"), et a déjà prouvé son engagement personnel en faveur de l'écologie. Même sa descendance s'y est mise, et le Prince William avait par exemple demandé aux invités de son mariage estival ultra-médiatisé de faire des dons à des organismes de protection de la nature.
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