Par Si vous allez en vacances à la mer, vous avez sans doute déjà été confronté à un cas de baignade interdite, pour cause de méduses. Et l'Homme n'est pas franchement étranger à cette prolifération. En effet, le réchauffement climatique, et par extension la hausse des températures des eaux du globe contribue à la prolifération de ces animaux. Autre cause de l'augmentation de leur nombre, la pêche (voire la surpêche) de leurs prédateurs naturels, au premier rang desquels le thon rouge.
La mer méditerranée dans laquelle vit la pelagia noctiluca, la méduse commune, est une des premières victimes des deux causes citées ci-dessus, et voit donc les méduses proliférer dangereusement. A Villefranche-sur-Mer, à deux pas de Nice, l'Observatoire océanologique local mène des recherches sur les méduses qui devrait permettre d'ici l'année prochaine de diffuser des bulletins d'alerte quand celles-ci s'approcheront trop des plages et des estivants.
En comptant autant sur les plaisanciers que sur les pêcheurs pour signaler tout essaim de méduses, en doublant cette surveillance d'une batterie de capteurs en mer, et en étudiant attentivement les courants et les vents, l'Observatoire s'estime capable de prédire l'arrivée de ces animaux dégoûtants deux jours à l'avance. Suffisant pour changer ses plans et se prévoir une après-midi randonnée.
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