Par Woody Harrelson, connu pour ses rôles dans "Les blancs ne savent pas sauter", "Larry Flint" ou plus récemment "Bienvenue à Zombieland", est un écologiste convaincu, et apparemment convaincant. En 2003, il était la star d'un film documentaire, "Go Further", dans lequel on le suivait, accompagné par un groupe d'ami en vélo ou dans un bus qui fonctionne au bio-carburant. Il traversait alors les Etats-Unis pour promouvoir les énergies renouvelables et rencontrer celles et ceux qui vivent en suivant les préceptes du développement durable. A-t-il été inspiré par François Bayrou et son bus au colza lors de la campagne pour les présidentielles 2002 ? On ne sait pas, mais le parallèle est tentant.
Depuis cette époque, déjà presque 10 ans, Woody Harrelson ne s'est pas pour autant débarrassé de son bus. Décoré aux couleurs du mouvement hippie, avec des arcs-en-ciel, des dauphins et des licornes (merci au peintre qui usait probablement de substances psychotropes), le bus continue de suivre le comédien au gré de ses déplacements, et les panneaux solaires sur son toit ont toujours leurs adeptes.
Ainsi, sur le tournage de "Game change" à Baltimore, un téléfilm pour la chaîne américaine HBO, Woody a fait venir son bus, et en a fait le centre névralgique des fêtes organisées avec l'équipe de tournage, entre autre Julianne Moore et Ed Harris, et un endroit décalé où s'échangent idées et conversations autour des thèmes du régime végétarien et du développement durable.
Hollywood, un univers décidément pas comme les autres.
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