Ecologie & Société

Tsunami : l’autre bilan

Après le bilan matériel catastrophique, le bilan humain désastreux, après les accidents à Fukushima, voici venir le bilan marin. On connaissait déjà les rejets d'eau radioactive qui a servi à refroidir les réacteurs de la centrale touchée, mais l'ONG Robins des Bois s'est penchée sur le ressac. Le quoi ? Le ressac du tsunami.

Il y a d'abord eu le sac : la vague pénètre jusqu'à 10 kilomètres à l'intérieur des terres, dévastant absolument tout sur son passage et emportant tout ce qui se dresse face à elle. Et puis vint le ressac : la vague se retire, emportant avec elle des millions de détritus qui se sont vite retrouvés au large du Japon. Selon l'association, on trouve ainsi à la dérive dans l'océan Pacifique des carcasses de bateaux, de voitures, des aérosols, des jerricanes… Bien sûr, chacun de ces objets contient sa dose de produits toxiques qui ne demandent qu'à se répandre dans l'océan dès que la rouille aura fait son oeuvre.

Et puis ces carcasses de véhicules, ces troncs d'arbres, et ces autres déchets de taille conséquente représentent un danger pour tous les bateaux naviguant dans la zone, et risquent de faire de nouvelles victimes : le cercle vicieux, en somme.

Et à quelques heures d'intervalles, on apprenait (enfin on s'en doutait déjà un peu) via le sénateur Roland Courteau que la mer Méditerranée était très polluée. La faute aux déchets plastiques qui s'accumulent dans une mer presque fermée, la faute aux villes côtières qui rejettent leurs eaux usées directement au large, et la faute aussi sans doute aux millions de touristes qui déferlent chaque année sur la Côte d'Azur.

Sale temps pour le milieu marin…

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