Souvenez-vous du sommet de Copenhague en 2009. Alors que les chefs de gouvernements et/ou leurs représentants se rencontraient pour discuter des enjeux climatiques à venir pour prendre de grandes décisions (décisions qui ne viendront finalement jamais), une autre rencontre avait lieu : celle des représentants des grandes régions du monde.
Arnold Schwarzenegger, alors Gouverneur de Californie et omniprésent sur le terrain du développement durable, y côtoyait Jean-Paul Huchon, le président de la région Ile-de-France, et plein d'autres Jean-Paul Huchon venus du monde entier. Pourquoi ? Parce que pour eux, quelles que soient les décisions post-Kyoto à venir, leur mise en oeuvre sera principalement le fait des régions, et non des Etats.
De 20 signataires initiaux, l'organisation en compte une trentaine aujourd'hui et affiche ses ambitions : aider 200 régions dans le monde au développement de projets d'économies d'énergies en leur apportant savoir et financement. Des régions situées dans des pays pauvres, pour qui le développement durable n'est pas la première des priorités.
La question se pose alors : où installer le siège d'une telle organisation ? A New-York, vers les Nations-Unies et le bunker de DSK ? Non. A Paris, vers l'Unesco ou la Croix Rouge ? Non plus. A Genève, où le canton accepte de prendre en charge le loyer de l'ONG pendant deux ans ? Tiens, bonne idée, oui. Et puis après tout, la ville accueille déjà plusieurs des grandes ONG environnementales du monde : l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et le WWF par exemple. Pourquoi ne pas imaginer une synergie entre tous ces locataires prestigieux ?
Ce n'est pas Arnold, le président d'honneur de R20, qui trouvera quelque chose à redire à ça.
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