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L’Open de tennis éco responsable de Nice

Pendant que tout le monde ne parle que de l'affaire DSK, qui sera sans doute bientôt remplacée dans les médias par l'ouverture du tournoi de Roland Garros, nous nous intéressons à un autre tournoi de tennis, celui de Nice, la ville de Christian Estrosi (en photo, magnifique). Parce que la saison de terre battue ne commence pas avec le tournoi parisien, de multiples tournois de préparation ont lieu ici et là. Rome, Madrid et Monte-Carlo sont les plus célèbres. Mais après 15 ans d'absence dans le calendrier du circuit professionnel, l'Open de Nice a refait son apparition l'an dernier.

Le plateau est plutôt alléchant et les amateurs devraient s'y retrouver : Tomas Berdych, Nicolas Almagro, Julien Benneteau, David Ferrer ou Andy Roddick. Mais nous ne sommes pas là pour parler tennis. Encore que l'on pourrait… Non, parlons plutôt du qualificatif "éco-citoyen" que se donne le tournoi, qui a intégré des objectifs environnementaux et sociaux à son organisation. Comment ? Voyons ça.

L'organisation s'est d'abord basée sur la pré-empreinte carbone de l'édition 2010 du tournoi, et a agi en conséquence. Les transports, principaux responsables des émissions de CO2 en 2010 ont ainsi été optimisés : un seul semi-remorque plutôt qu'une armée de camionnettes pour le matériel, le co-voiturage pour les membres de l'organisation, et la mise à disposition de deux voitures électriques pour le staff et les joueurs qui le désirent.

Au niveau des déchets, tri et recyclage sont bien sûr de mise, et les gobelets et les verres sont distribués contre caution. Pour être sûr de les récupérer… Les balles du tournoi, elles, finiront dans l'escarcelle de la désormais célèbre opération "Balles jaunes" de la Fédération et seront recyclées en équipements sportifs.

Quant à la communication, tous les supports imprimés sont éco-labellisés, quand ils ne sont pas dématérialisés, à l'image de la billetterie.

Pour arriver à ses fins, le tournoi s'est associé à de grands partenaires, tels Veolia, EDF, la BNP-Paribas et bien évidemment l'ADEME. Une démarche éco-responsable qui renvoie directement à celle du tournoi féminin de Strasbourg, qui a lieu en même temps en Alsace, et dont les organisateurs se sont eux aussi engagés à réduire autant que possible l'empreinte écologique de l'événement.

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