Les éoliennes imaginées par l'agence NL Architects sont constituées d'un mat qui se ramifie en plusieurs branches, et au bout de chaque branche, une turbine. Chaque éolienne peut en compter entre trois et douze. L'ensemble ressemble à un arbre (pas très feuillu, cependant). Spécialement conçues pour fournir une électricité d'appoint en ville, les Power Flowers pourraient servir à alimenter lampadaires, feux rouges et parkings. On les verrait pousser sur les toits des immeubles venteux, le long des allées, des routes, et dans les parcs. Une reforestation urbaine inattendue pourrait donc bientôt investir nos cités.
Quelques chiffres-clés : une éolienne Power Flower coûte plus de 6000 $, peut être installée en 1 heure, et peut tenir tête à des vents allant jusqu'à 193 km/h. Trois turbines de ces éoliennes peuvent produire 13 000 kWh d'électricité par an, avec un vent de 5m/seconde. Le bruit qu'elles génèrent ne dépasse pas le niveau de décibels d'un lave-vaisselle en pleine action, soit 43 db. Mais un lave-vaisselle plus un lave-vaisselle… on verra ce qu'en pensent les oiseaux des villes et les flâneurs sur leurs bancs. Un autre petit bémol : leur fabrication est prévue en Chine. L'idée est bonne, sa réalisation est à suivre…
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