Peugeot revient sur le marché du scooter électrique avec l’e-vivacity

Imaginons donc. Nous sommes en juin, le soleil est de retour et la température monte sérieusement dans les transports en commun. Après une demie heure de collé serré dans le métro, une idée s’impose soudain a vous : votre avenir est en 2 roues. Mais attention, pas question de renier vos idéaux écolos. Le scooter oui, mais zéro émission ! Là sans le savoir, vous venez de vous compliquer sérieusement la tache parce que les scooters électriques, ca ne court pas les rues.

Après une rapide comparaison vous optez pour une nouveauté sauce cocorico, sortie tout droit des usines Françaises de Peugeot, l’e-vivacity. Après tout le constructeur a inventé le scooter en 1898 et a sorti son premier 2 roues électrique en 1994… ça n’est pas le premier venu !

Vous voici donc écoutant attentivement le brief de votre concessionnaire au guidon de votre nouvel engin. Pour démarrer, un demi tour de clé, l’écran retroluminescent s’allume, le scooter passe en mode « piéton » dans lequel il est limité à 6km/h. Une pression sur le bouton mode et vous enclenchez la marche arrière, pratique pour sortir d’un stationnement ! Mais trêve de gadget, vous maintenez le bouton enfoncé et passez en mode « normal », vous êtes désormais prêt à décoller. Un léger tour de poignée à gaz et le scooter, nerveux, s’ébroue. Vous atteignez rapidement sa vitesse maximum, 45km/h, suffisante pour la plus part de vos trajets urbains. A cette vitesse, la marque annonce une autonomie de 60km mais avec les aléas de la circulation en ville, comptez plutôt 50km.

Vous découvrez une conduite plutôt agréable. Les accélérations sont souples et la batterie logée sous le plancher abaisse suffisamment le centre de gravité de votre monture pour la rendre très maniable. A l’écran, un bon nombre d’informations dont le niveau de charge de votre batterie. Vous fendez l’air silencieusement en réfléchissant à votre achat.

Votre scooter vous a couté 3600€ moins l’aide de l’état qui dépend de votre région (400€ à Paris), soit tout de même plus de 2 fois plus cher que son équivalent thermique ! D’un autre côté, un plein ne vous coutera que 0,25€, soit 0,40€ aux 100km. Et puis vous n’aurez pas de révision, et peu d’entretien… autant d’économies difficiles à évaluer la tête dans le guidon. Ca tombe bien, vous arrivez chez vous, un « chez vous » adapté au scooter électrique puisque vous disposez d’un garage équipé d’une prise électrique, petit veinard…

Vous branchez donc votre engin et le laissez se rassasier. Au total, l’opération prendra 8h si vous avez opté pour le modèle équipé d’un seul chargeur, 5h pour la version double chargeur (proposée à 3800€). Un chiffre avancé par le concessionnaire vous revient en tête: le « prix de revient kilomètrique ». Selon lui il est de 100€/mois pour un scooter thermique et de 115€/mois pour un électrique… Votre bonne conscience vous couterait donc 15€ par mois… pourquoi pas. Cela correspond d’ailleurs à l'offre à 99€ par mois (pour 36 mois) que vous avez souscrite et à laquelle la marque au lion associe une assurance super-négociée de 9€/mois.

Finalement vous vous couchez plutôt satisfait de votre achat. Peugeot espère que ce sera le cas de 2000 personnes en 2011, ce qui lui permettrait de se refaire une place parmi les leaders de ce secteur balbutiant.

+ dinfos: e-vivacity