Par Ces sachets de mélanges prêts à semer que l’on trouve dans toutes les jardineries ont été conçus il y a quelques années par des grainetiers travaillant au fleurissement des espaces verts. Quel est le secret d’une telle réussite ? C’est bien simple, les prairies fleuries ont tout pour elles : jolies, peu coûteuses, faciles à planter, faciles à entretenir, elles ont mille vertus qui ont de quoi faire pâlir les fabricants d’engrais et de pesticides. On peut bien sûr faire sa prairie fleurie soi-même en sélectionnant ses graines, mais on peut aussi choisir celle qui nous convient parmi l’incroyable variété de mélanges disponibles dans les jardineries ou en vente par correspondance.
Ces mélanges sont soit composés de plantes annuelles, soit de plantes vivaces. Chacun a sa spécificité, son usage ou son utilité particulière. Il existe différentes gammes :
Il y a les prairies fleuries qui se déclinent selon le degré d’ensoleillement et selon les différents sols, celles à semer au jardin, dans les espaces verts, les interstices entre les pavés, sur les talus, les toitures végétales…
Il y a aussi celles qui prennent soin de votre jardin, et chacune a son utilité. Par exemple, on trouve divers mélanges pour repousser les parasites comme les doryphores, les pucerons ou les nématodes : plus besoins de traitements chimiques. Certaines peuvent également se substituer à un engrais en enrichissant naturellement la terre.
D’autres prairies fleuries préservent la biodiversité en nourrissant les papillons, les abeilles et autres pollinisateurs. D’autres encore sont conçues pour prendre soin des oiseaux…
Certaines fleurs plantées seules ont aussi leurs vertus spécifiques : économiser l’eau et résister à la sécheresse, comme le font la valériane, le cosmos nain et l’achillée cerise ; coloniser les espaces libres pour éviter le désherbage, comme l’alysse maritime et l’oeillet de l’amour ; ou encore, comme la consoude, la capucine ou le souci jaune, attirer les auxiliaires (coccinelle, bourdon, grande sauterelle, perce-oreille…) qui détruisent les insectes ravageurs.
Et toutes, sans exception, sont un vrai régal pour les sens.
Prairie fleurie mode d’emploi :
Choisir de préférence des mélanges composés à 100% de plantes à fleurs. Certains, pour des raisons d’économies, peuvent en effet être mélangés à des graminées (plantes herbacées), qui poussent beaucoup plus vite que les fleurs et en ralentissent le développement.
Préparer le sol : labourer le terrain, enlever les mauvaises herbes, puis passer un coup de râteau pour aplanir. Inutile d’ajouter de l’engrais ; elles poussent aisément sur un sol pauvre. Leur apporter de l’engrais ne ferait que privilégier la pousse des feuilles au détriment des fleurs.
De mars à mai ou au début de l’automne, semer à la volée, environ 10g par m2, et arroser pendant les deux mois qui suivent le semis. Après, c’est la tranquillité assurée ; pas d’arrosage, il n’y aura plus qu’à faucher à la fin de la saison.
+ d’infos : une prairie fleurie pour mon jardin, faire soi-même son mélange de graines
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