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Moby, de mèche avec la planète

Richard Melville, vous ne le connaissez probablement pas. Mais il a emprunté son nom d’artiste, Moby, à un livre écrit par son aïeul Herman Melville : Moby Dick. Hasard ou pas, certains voient dans ce livre contant la chasse à la baleine blanche menée par le héros un hymne écologique et une ode aux cétacés. Nous ne nous prononcerons pas. 

Vous connaissez forcément ce chanteur-musicien-DJ-écologiste de nom, et les titres de certains de ses plus grands succès devraient évoquer quelque chose chez vous : son remix du thème de James Bond, Find my baby, ou encore Lift me up. Ca y est, oui, vous l’avez. Et puis il y a ce visage qu’on ne peut pas oublier. Et bien ce Moby a démontré un engagement écologiste depuis de nombreuses années.

Le Live Earth 2007 tout d’abord, série de concerts simultanés donnés dans le monde entier pour sensibiliser le grand public à l’urgence climatique. Participants et spectateurs s’y nourrissaient de hamburgers et autre punk foot. Moby n’a pas pris de pincettes pour exprimer sa pensée : pour lui, "manger des hamburgers, des hot dogs et du poulet au Live Earth, c’est la même chose que de se saouler lors des obsèques de quelqu’un qui est mort d’alcoolisme". Parole de végétarien convaincu.

Août 2009, Stockholm. En pleine semaine de l’eau, Moby se produit lors des concerts "Play to stop : Europe for climate", à l’invitation de la Commission Européenne. Devant des milliers de jeunes (c’est par eux que le changement se fera, souvenez-vous…), il distille bonne musique et bons conseils de protection de la planète. Qu’est-ce qui l’obligeait à une telle apparition ? Rien, sinon sa conscience et son engagement.

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Et puis la popstar, en bon américain, a également monté sa petit entreprise verte. Pas question ici de multinationale, mais d’un salon de thé new-yorkais : Teany. Pour celles et ceux d’entre vous qui regardent la série "How I met your mother ?", il faut s’imaginer un salon de thé à l’allure extérieure semblable à celle du bar préféré des héros. Pour les autres et pour vous rendre compte de la chose difficile à expliquer, un petit coup d’oeil à la photo ci-contre vous éclairera. Dans ce salon de thé qu’il a créé avec une ancienne petite amie, et qui fait aussi office de restaurant végétarien, la carte des boissons vous donnera quelques indices sur les orientations des propriétaires, puisque vous y trouverez, entre autres, une vingtaine de thés bio.


Et puis s’il est chauve, c’est peut-être pour économiser du shampoing et mettre à terre les industries de la cosmétique ? Non ?

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