Comment, lorsqu'on est une ONG environnementale, alerter l'opinion publique sur le réchauffement climatique en faisant autre chose qu'un spot télévisé, une conférence, ou une belle série d'affiches ? En faisant une bonne opération de street marketing.
Le coup de projecteur de la semaine est porté sur l'organisation de David Suzuki au Canada, qui a une façon originale d'avertir la population de la montée du niveau des océans à prévoir. Les activistes ont confectionné de faux agrégats de moules et autres coquillages dans un atelier, pour ensuite les fixer au mobilier urbain de la ville. Effet garanti. Nous vous laissons admirer le résultat de cette campagne appelée “Tide line project” (littéralement “la ligne de marée”) dans la vidéo ci-dessous.
L'occasion est ici belle de rappeler que David Suzuki est le père de Severn Suzuki, qui en 1992, s'était rendue à Rio au Sommet de la Terre pour prononcer un vibrant discours sur le besoin de changer nos habitudes et de penser à demain, discours visible ci-après.
Et bien la petite Severn est devenue grande, elle a aujourd'hui 29 ans, attend son premier enfant, et est le porte-étendard du nouveau film de Jean-Paul Jaud qui met en lumière des initiatives positives de protection de la biodiversité à travers le monde, "Severn, la voix de nos enfants". La bande-annonce du film et troisième vidéo de l'article (un record sur MarcelGreen !) est visible deux centimètres plus bas…
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