Les 23, 24 et 25 septembre 2010, à "la Friche la belle de mai", la cité Phocéenne va bouger au rythme des musiques électroniques de la 12ème édition du Festival Marsatac. Depuis 2008, l’organisation de l’évènement a succombé aux attraits du développement durable. Comment ? En établissant son bilan carbone et en essayant de l’améliorer.
Ainsi, il apparaît que le bilan carbone de Marsatac équivaut à 100 tonnes équivalent carbone, soit 1 450 000 kilomètres effectués en voiture (36 tours du monde). De ce bilan, près de 60% du total des émissions sont dûs aux seuls déplacements des visiteurs. Si on ajoute les déplacements des partenaires et des festivaliers, on arrive à près de 75% du total. Des pistes de réflexion avaient été lancées à l’époque de la publication de ce bilan, comme la dématérialisation de la communication et l’orientation vers des modes de transports plus doux.
Cette année, les transports en commun et les déplacements en vélo sont facilités, des moyens "rigolos" permettant même de se rendre sur les lieux du festival : un bus cycliste, et un pousse-pousse à assistance électrique. Mais ce ne sont pas là les seules avancées écolo du festival. Nous citerons entre autres un tri des déchets et leur recyclages, une opération "50 gobelets ramassés, une boisson offerte", une restauration bio pour les festivaliers, une optimisation de la consommation d’énergie… Cela n’est pas sans rappeler les initiatives prises par d’autres festivals, comme celui d’Alter-Eco ou encore les Eurockéennes de cette année.
Tout ce qu’il faut pour améliorer l’organisation du festival, et pour permettre aux visiteurs de passer le meilleur moment possible. Pour peu qu’ils aiment la musique électronique…
Programmation sur www.marsatac.com
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