La capitale du Danemark qui avait accueilli la Conférence sur le climat en 2009 s'est fixée l'objectif d'être carboneutre en 2015. Et pour y parvenir tous les moyens sont bons.
Les nouveaux bâtiments de la ville ont ainsi l'obligation de végétaliser leurs toits, si l'inclinaison de celui-ci est inférieure à 30 degrés. De 20 000 mètres carré aujourd'hui, la ville espère que 5 000 mètres carré de toitures végétalisées supplémentaires apparaîtront chaque année.
En plus du bénéfice estéthique évident apporté par ce genre de procédé, c'est toute la consommation énergétique du bâtiment qui peut être bouleversée. Les plantes et l'épaisseur de sol nécessaire à leur pousse absorbe mieux la chaleur qu'un toit classique, et réduit considérablement le besoin de climatisation aux résidents des derniers étages. De même en hiver, la déperdition de chaleur est moindre par rapport à un bâtiment classique et les besoins en chauffage sont revus à la baisse.
Côté biodiversité, mine de rien, des toits verts comme ceux de Copenhague permettent aux bactéries et autres insectes de se fixer quelque part en ville, et pourquoi pas de coloniser d'autres toitures similaires, pour une multiplication et une conservation des espèces.
Pour l'instant en France, il n'y a pas trace d'un projet d'une telle envergure. Peut-être pour bientôt si l'essai danois est transformé ?
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