Alors
qu’hier le président Obama promettait solennellement depuis le Bureau
Ovale de faire payer BP et annonçait sa volonté d’orienter le pays vers
une dépendance moindre aux énergies fossiles, la valse des people
s’engageant contre cette marée noire ne semble pas devoir s’arrêter. Il
y a quelques jours, c’est Robert Redford qui a fait une sortie sur le
pétrolier britannique.
L’acteur depuis longtemps engagé dans
la lutte écologique déclare dans une vidéo postée sur Youtube pour le
compte de la NRDC (une ONG qui essaie de protéger les ressources
naturelles) qu’il est temps pour les USA de passer aux énergies
alternatives, qu’elles soient solaire ou éolienne. Il en profite pour
critiquer vertement (ah ah) les politiques de communication des marques
les plus polluantes. BP bien sûr, et Chevron – une compagnie pétrolière
US – dont les slogans le font "vomir". Bref, Robert, il aime pas le
pétrole.
Dans son "allocution", l’homme qui murmurait à l’oreille des chevaux
dénonce également les liens qui peuvent exister entre les élus et les
grandes sociétés, et selon lui, il est temps pour les politiques de
s’attaquer aux compagnies qui financent leurs élections. Un citoyen
révolté en somme, et en plus, il a la classe.
Hier, le président
des Etats-Unis a imposé à BP la création d’un fonds bloqué de 20
milliards de dollars pour "réparer" la marée noire. Mais au fond, le
vrai coût de cette catastrophe n’est pas financier, et comme le dit si
bien Robert : "Nous en payons le prix. Pas eux."
La vidéo ci-dessous, en anglais intégral.
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