Ecologie & Société

A Berlin, on produit des poissons et des légumes bio dans une ancienne usine

légumes et poissons bio Production de légumes et poissons bio dans une ancienne usine a berlin

Dans le monde de demain, qui pourrait compter 8, 9 ou 10 milliards d’habitants d’ici 2050 selon les prévisions, nourrir tous les habitants sera un défi de taille. Et si cela se fait en respectant l’environnement, on ne va pas s’en plaindre. Trois étudiants allemands vont ainsi tenter une expérience à Berlin : fournir les habitants en poissons et en légumes bio produits dans l’enceinte même de la ville.

Le lieu qu’ils ont choisi, c’est une ancienne usine de malt toute prête à être reconvertie. Ainsi, ses anciennes cuves qui servaient autrefois à faire sécher l’orge seront légèrement transformées et serviront à l’élevage des poissons. Quant au toit du bâtiment, il sera utilisé pour faire pousser toutes sortes de légumes bio. Et il y aura de quoi faire, sur les 7000 mètres carré de toiture. Mais la vraie nouveauté, c’est que ces deux unités de production d’aliments ont été imaginé pour fonctionner en symbiose.

Les poissons évolueront donc dans des cuves. Les eaux dans lesquelles ils baigneront finiront inexorablement par se dégrader (notamment à cause des déjections animales). Ces eaux sales, plutôt que d’être jetées, iront alors directement alimenter les cultures de légumes quelques mètres plus haut. Là, les plantes pousseront directement dans l’eau, sans terre. Pour se nourrir, les racines prélèveront les nutriments organiques dont elles ont besoin pour croître : l’eau sera ainsi nettoyée. Propre, elle retournera dans les bacs à poissons pour remplacer les eaux sales envoyées nourrir les plantes. Un drôle de cercle vertueux.

Grâce à ce système, les concepteurs du projet estiment que leurs besoins en eau seront cinq fois inférieurs à la moyenne du secteur (200 litres d’eau nécessaires à la production d’un kilo de poisson, contre 1000 habituellement). Les poissons et légumes produits seront vendus sur place ou dans les commerces proches, évitant tout transport superflu et les émissions de CO2 qui vont avec.

Reste à dénicher les 2,5 millions d’euros nécessaires à la réalisation du projet…

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