Au rayon des véhicules électriques surprenants que l'on peut croiser sur nos routes, Renault et son Twizy régnaient en maître. Dorénavant, les habitants de Grenoble ont un nouveau motif d'étonnement dans les artères de l'agglomération : les Toyota i-Road.
D'abord, les trois roues du véhicules sont assez inhabituelles, et d'ordinaire réservées aux scooters. Deux à l'avant, propulsées par deux moteurs électriques alimentés par une batterie lithium-ion, et une roue à l'arrière. Le comportement sur la route de ces véhicules pourrait lui aussi vous faire tiquer : comme un deux-roues, l'i-Road se penche dans les virages, tout en gardant évidemment son équilibre et sa tenue de route, et sans que le pilote ait besoin d'ajuster sa position. Dernière particularité : les dimensions de la voiture. Si sa longueur (2,34m) et sa hauteur (1,45m) sont classiques pour des véhicules de ce gabarit, sa largeur de 87 centimètres est quelque peu déconcertante. Cette "finesse" permet d'ailleurs, selon son constructeur, de garer 4 i-Road sur une seule place de parking.
Mais au fait, pourquoi faut-il habiter Grenoble pour assister à l'étonnant ballet de ces mini-citadines ? Simplement parce que la ville lance dès le mois d'octobre son service d'autopartage de voitures électriques et que l'i-Road fait partie des deux modèles qui seront proposés aux utilisateurs du service, avec la Coms du même Toyota, à la ligne originale mais un peu moins "hors-norme".
Les Grenoblois seront ainsi les seuls au monde, avec ceux de Toyota City, à pouvoir expérimenter la conduite de ces mini électriques qui peuvent atteindre les 45 km/h, offrir 50 kilomètres d'autonomie, et recharger entièrement leur batterie en 3 heures sur une prise classique. En attendant le lancement officiel du service, la phase de tests se poursuit et des i-Roads sillonnent déjà les routes de la capitale iséroise.
Photos : www.toyota.fr
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