Par Les requins. De simples gros poissons à l’air méchant jusqu’au milieu des années 70, qui sont alors devenus dans l’imaginaire collectif des machines à tuer implacables après le succès des "Dents de la mer" de Steven Spielberg. . En Australie par exemple, dont les côtes se prêtent le plus à ce genre d’évènements, moins de 200 personnes ont succombé à des attaques de squales au cours des deux derniers siècles. Moins d’une personne par an.
Si l’on ajoute à cette réputation exagérée de tueur des mers le fait que les ailerons de requins se monnayent à prix d’or en Asie pour leur goût ou leurs prétendues vertus aphrodisiaques, on tire le parfait portrait d’un animal dont la disparition est déjà programmée. Ces animaux tout droit venus du crétacé, présents su la planète depuis plus de 100 millions d’années, vont ainsi être exterminés si rien n’est fait pour les protéger et si le rythme effrayant de 60 à 100 millions d’individus tués chaque année (oui c’est beaucoup, mais c’est pourtant le chiffre avancé par l’organisation dont nous parlons deux lignes plus bas) ne réduit pas considérablement.
Pour aider à lutter contre tout cela, une initiative appelée "Shark-free Marina" propose à des marinas, ces parcs d’attraction aquatiques, de rejoindre leur réseau si elles remplissent certains critères, comme par exemple s’engager à ne pas faire de requins des bêtes de foire comme peuvent l’être les orques aujourd’hui dans certains parcs. De même, si des marinas accueillent des requins dans leur enceinte, les animaux doivent avoir été pêchés en respectant un cahier des charges, et prêts à être relâchés dans leur environnement naturel. Quant à l’interdiction de la transformation du requin (prélever ailerons, chair ou mâchoires), elle va de soi. Pour l’instant, les marinas concernées se situent aux Etats-Unis, dans les Caraïbes ou des les îles Fidji. Pas encore ailleurs. Pour se faire connaître, cette initiative peut compter sur le soutien déclaré de célébrités comme Alec Baldwin ou Slash, mythique guitariste des Guns and Roses. Avec deux telles têtes de gondole, la lutte contre la pêche au requin pourrait prendre un nouvel élan.
+ d’infos : www.sharkfreemarinas.com
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