Par Bien que le film de David Fincher, "The social network", ait remporté 4 trophées, c’est bel et bien le nouveau long métrage de Darren Aronofski, Black Swan, qui aura marqué les esprits. Et plus que le film, la prestation encensée de Natalie Portman, qui repart avec la petite statuette (pas la vraie, l’Oscar, mais les Golden Globes étant une sorte d’antichambre des Oscars, elle a de bonnes chances de remporter l’autre prestigieuse récompense très bientôt).
Pourquoi s’arrêter sur Black Swan ? Parce que les faiseurs du film ont voulu rendre le tournage le plus écologique possible. Ca ne vous rappelle rien ? Eh oui, le tournage du "Inception" de Christopher Nolan.
Pour son tournage, le réalisateur de Black Swan a utilisé des plateaux éco-conçus, prêts à être réutilisés ou recyclés. Sur le plateau, les générateurs d’électricité fonctionnaient aux bio-carburants plutôt qu’à l’essence classique. Encore quelques efforts pour arriver au solaire.
Mais surtout, et encore une fois cela peut paraître incroyable vu de France, ce qui a marqué les esprits de l’autre côté de l’Atlantique, c’est qu’un programme de recyclage a été mis en place sur le tournage. Pour ce film autour de la danse classique, de grandes quantités d’eau étaient nécessaires pour les comédiens sans cesse en sueur. Adieu les bouteilles plastiques et bonjour les gourdes réutilisables à l’infini. Une révolution ? Là-bas, oui.
Mais au travers des exemples de Black Swan ou d’Inception, c’est tout Hollywood qui semble s’éveiller aux problèmes environnementaux, puisque selon un rapport de la MPAA, soit l’association de l’industrie cinématographique américaine, cette dernière a réduit ses déchets envoyés en décharge de 66% en 2009, s’est évertué à limiter le gaspillage alimentaire sur les plateaux de tournage et favorise dorénavant la vidéo-conférence pour éviter les voyages en avion.
Hollywood écolo, ce n’est peut-être pas encore pour demain, mais ce n’est désormais plus un rêve.
commentaires