Par Mardi 15 décembre, la tension est montée entre Etats-Unis et Chine qui s’accusent mutuellement de ne pas en faire assez. Le premier refuse que le second soit considéré comme un « pays en développement » et bénéficie ainsi de l’aide internationale. Le second refuse tout engagement tant que le premier ne sera pas allé plus loin dans ses promesses de réduction d’émissions de CO2…
En parallèle, l’organisation de la conférence annonçait que les accréditations accordées aux journalistes et aux ONGs pour assister à la 1ère semaine de conférence risquaient de ne pas être toutes renouvelées pour la 2nde semaine… Les 110 chefs d’Etat qui arrivent risquent de se sentir un peu seul dans le Bella Center !
Mais le clash le plus profond de ce début de semaine, c’est sans aucun doute celui qu’ont provoqué les pays d’Afrique Lundi 14 décembre en interrompant les négociations pendant plusieurs heures. Leur motif : les pays développés, pour différentes raisons, cherchent à orienter les négociations vers un abandon du protocole de Kyoto. Or cet accord est le seul qui impose un cadre contraignant aux pays riches et rien ne permet de prédire que les débats en cours déboucheront rapidement sur un accord de remplacement… Pas question donc pour les pays du sud d’abandonner ce point de pression sur ceux du nord. «La mort du protocole de Kyoto signifie la mort de l’Afrique, nous ne l’accepterons jamais» s’est emporté le représentant du Mali.
Voilà donc une nouvelle question de taille à résoudre pour les Chefs d’Etat… Elle s’ajoute à la liste déjà très longue des consensus à trouver… Limitation de l’augmentation de la température du globe à 2°C ou 1,5°C, plan de financement à long terme, réduction des émissions de CO2 de 50%, 85% ou 95% d’ici 2050, etc.
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