La Ville de Paris a lancé un appel à projet pour installer huit hydroliennes dans la Seine. Denis Baupin, adjoint au maire de la ville chargé du développement durable, explique qu’il existe , quatre endroits où le courant du cours d’eau s’accélère. Inutile de rêver à une alimentation électrique de la ville grâce à la Seine, les débits n’ont rien à voir avec l’Amazone… D’ailleurs sur ce point, experts, politiques, et opposants semblent à peu près s’entendre.
Là où les adversaires du projet dénoncent une opération de communication montée de toutes pièces, Monsieur Baupin rétorque que de telles expériences peuvent éveiller les consciences et permettre de changer les comportements et nos modes de consommation d’énergie quotidiens. Mais avant de pouvoir compter sur un éveil des consciences, il faudra attendre le printemps 2011 pour que la procédure d’appel d’offre porte ses fruits, et que soient installées les premières hydroliennes dans le fleuve parisien.
Ailleurs dans le monde, des expériences sur l’énergie hydrolienne sont en cours pour vérifier l’impact qu’elles pourraient avoir sur l’environnement (est-ce que les poissons en souffriront, est-ce que la sédimentation naturelle des fleuves sera modifiée…). C’est notamment le cas du Canada où trois lieux ont été retenus pour accueillir ces machines, sur le fleuve Saint-Laurent, un cours d’eau autrement plus sauvage, plus grand et plus puissant que notre paisible Seine.
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