La mairie d'Angers a donc bien du talent, car c'est elle qui a fondé l'Eparc afin que les petits Angevins puissent goûter au moins une fois par mois à quelques produits bios : pommes, yaourts, carottes, crudités, entremets, pâtes et semoules, et à présent du pain.
Et comme l'un ne va pas sans l'autre, l'Eparc a opté pour un approvisionnement local, ce qui renforce la dimension environnementale de son initiative et contribue à soutenir les producteurs de sa région. Elle s'approvisionne donc dans le Maine-et-Loire pour le lait, les yaourts, les pommes et les crudités ; le pain bio provient d'un groupe de boulangerie-pâtisserie BPA de Saint-Gemmes-sur-Loire, qui utilise de la farine principalement produite dans les Pays-de-la-Loire.
C'est sans conteste une idée fort judicieuse, car ne pas ingurgiter tous les coktails phytosanitaires contenus dans les aliments issus de l'agriculture intensive et de la production industrielle est important pour la santé de tous, mais surtout pour celle des enfants. Et le pain est sans doute un des produits que l'on soupçonne le moins d'être truffé de pesticides, de fongicides et d'additifs. C'est pourtant bien le cas, et à ce sujet, nous vous renvoyons pour plus d'informations au Livre noir de l'agriculture d'Isabelle Saporta, récemment paru aux éditions Fayard.
Le Grenelle de l'environnement prévoyait d'introduire 20% de produits issus de l'agriculture biologique dans les cantines scolaires d'ici 2012. A l'heure actuelle, nous en sommes à moins de 2%. Angers s'engage sur la bonne voie, qui l'aime la suive !
+ d'infos : le site de l'Eparc, Le Livre noir de l'agriculture
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