Après la dernière attaque de requin en date à La Réunion, le gouvernement français avait autorisé le "prélèvement scientifique" de certains de ces poissons, représentants des espèces "bouledogue" et "tigre". L'hypothèse retenue par nos représentants, c'est qu'un groupe de requins sédentarisé aurait élu domicile à La Réunion, expliquant ainsi les 8 attaques récentes recensées au large de l'île. Seulement, après avoir passé 12 heures à traquer ces éventuels nouveaux habitants réunionnais, les deux bateaux affrétés sont rentrés bredouilles.
Une nouvelle plutôt bien accueillie parmi la communauté scientifique qui désapprouve ce genre de prélèvements, et notamment Antonin Blaison, chercheur à l'Institut de recherche pour le développement (IRD), cité par le journal Le Monde, et pour qui ces opérations "n'expliquent rien, n'apportent qu'une fausse sécurité et déséquilibrent l'écosystème".
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