Le but premier de cet accord est d'assurer la sécurité alimentaire des populations, et il repose avant tout sur des changements économiques. Mais les ministres ont aussi souligné la "nécessité d’augmenter la production agricole et la productivité dans une approche durable". Ils n'ont pas tranché sur la question très médiatique des biocarburants ; certains y voient une menace pour l'agriculture vivrière, d'autres un élément décisif pour la sécurité énergétique.
Les cinq points principaux du plan d'action sont les suivants :
1. Investissements et transferts de technologies pour augmenter la productivité agricole.
2. Création d'une base de données gérée par la FAO pour une meilleure transparence sur la production et les stocks.
3. Mise en place d'une meilleure coordination internationale pour prévenir les mesures de rétorsion commerciale entravant le libre-échange.
4. Mise en place de réserves humanitaires, pour réduire l'impact de la volatilité des prix dans les pays les plus pauvres.
5. Rien n'a été clairement arrêté sur la régulation des marchés, mais des plafonds limitant la capacité d'acquisition ont été évoqués. Tout dépendra pour cela du G20 des ministres des Finances.
+ d'infos : euractiv
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