Google. Un nom que tout le monde connaît. "On tape un mot dans Google et il nous sort la page demandée". Mais tout n'est pas aussi simple. Pour que le moteur de recherche fonctionne aussi rapidement, celui-ci a besoin de beaucoup de serveurs informatiques. Leur nombre est estimé a plus d'un million et demi d'unités à travers le monde, avec des regroupements en Irlande ou à Atlanta aux Etats-Unis.
Et leur consommation d'énergie est conséquente. Le géant de l'internet a déjà installé de nombreux panneaux solaires sur les toits de son siège californien pour réduire son empreinte carbone, mais cela est loin d'être suffisant pour couvrir ses besoins gigantesques.
En plus de ceux-ci, le groupe a annoncé vouloir atteindre la neutralité carbone et réduire ses émissions dans l'atmosphère. Et c'est pour cela qu'il a déposé une demande on ne peut plus officielle auprès de la Commission fédérale de réglementation de l'énergie, pour obtenir le droit d'acheter et de vendre sur les marchés de l'énergie, avec toutefois la volonté de se spécialiser sur les énergies renouvelables. Une filiale, Google Energy a d'ailleurs déja été créée.
En parallèle, Google teste d'ailleurs un outil, le "Google power meter", qui, relié au compteur électrique de chaque foyer, permettrait d'en mesurer la consommation et de faire des économies d'énergie.
Si le moteur de recherche devenait producteur d'électricité, il devra cependant trouver un ambassadeur de charme en France pour espérer détourner nos concitoyens de Laure Manaudou et d'EDF.
+ d'info: Google Solar Project, Google Power Meter
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