Par On vous voit venir depuis là : "un bestiaire comme ça, on l’a déjà vu mille fois". Et vous n’êtes pas loin d’avoir raison. Un exemple parmi d’autres : Elie Semoun prête sa voix au suricate, un rôle assez proche de son doublage de Cid dans l’Age de glace. Mais ne nous arrêtons pas à ce détail, car pour qui aime l’individu, chacune de ses prestations est un délice.
Jetons un oeil à l’histoire : des animaux essaient de ramener l’eau dans le delta de l’Okavongo, eaux bloquées par un barrage construit par l’Homme. Avant même de poursuivre cet article, attardons-nous quelques lignes sur le delta de l’Okavongo. Pourquoi ? Parce que celui-ci est exceptionnel, marquant l’embouchure du fleuve Okavongo qui finit son cours en se déversant… dans le désert ! Oui, dans le désert. Inutile de vous dire que ce genre de curiosité géographique s’accompagne d’une faune et d’une flore exceptionnelles qu’il nous faut protéger. D’ailleurs, ce n’est sans doute pas par hasard que Nicolas Hulot avait fait un détour par “Opération Okavongo” dans les 90’s avant de revenir vers Ushuaia Nature.
Tout cela tombe bien, puisque la protection de l’Okavongo, et de la nature en général, est le thème central du film. Avec même un brin de catastrophisme, puisque ce n’est pas demain la veille que des barrages gigantesques seront construits sans se soucier de… comment ?… Ah… On me dit en régie que c’est déjà fait avec le barrage des Trois Gorges en Chine, et que le Brésil prend le même chemin avec le barrage de Belo Monte sur l’Amazone. Bon…
Mais que cela ne vous empêche pas d’aller voir ce dessin animé en 3D qui devrait ravir les plus jeunes. En salles le 9 février.
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