Greenpeace a donc (une fois de plus) retroussé ses manches pour essayer d’empêcher cette entreprise. A bord du bateau Esperanza, les militants se sont donc approchés de la plateforme, qu’ils ont abordée en canots pneumatiques. Plusieurs des activistes ont ensuite accroché des tentes suspendues à la structure de la plateforme et se sont glissés dedans. Ils sont maintenant suspendus à une quinzaine de mètres au-dessus de l’eau glacée avec des provisions pour tenir plusieurs jours. Leur simple présence empêche le forage pour des raisons de sécurité, et Greenpeace espère tenir le plus longtemps possible, pour que les opérations soient interrompues par l’arrivée des grands froids et reportées à l’année suivante. D’ici là, un moratoire sur les forages en grande profondeur sera peut-être prononcé, et l’environnement sauvé d’une possible nouvelle catastrophe.
Pendant ce temps, dans le Golfe du Mexique, BP envisage de retirer le bouchon endommagé du puits et de le remplacer par un nouveau, alors que le "forage de secours" promis depuis plus 2 mois pourrait enfin être effectif dans quelques jours. Et des chercheurs ont trouvé où était passée l’immense partie du pétrole échappé : il stagnerait à 1100 mètres de profondeur, sous la forme d’un nuage d’hydrocarbures. Triste.
Ironie de l’actualité, on apprend hier soir qu’une nouvelle plateforme pétrolière vient d’exploser … dans le golfe du Mexique. Après avoir projeté 13 personnes à l’eau, la plateforme serait toujours la proie des flammes, selon l’Express.fr, faisant craindre un nouveau désastre écologique.
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