Voilà un mariage de raison, à défaut d'être un mariage d'amour. L’union est même plutôt difficile à imaginer, tant les deux tourtereaux s’écharpaient il y a encore quelques mois. La raison de leur discorde était simple : pour répondre à ses besoins en énergie de plus en plus grands, Facebook choisissait de faire appel à des centrales à charbon. Une décision absurde pour Greenpeace qui suggérait alors au réseau social de privilégier les énergies renouvelables pour ses centres de données énergivores. Groupe de protestation sur le réseau social, campagne vidéo… une attaque d'envergure contre la création de Mark Zuckerberg.
On pensait que Facebook avait entendu raison, lorsque l'annonce de la construction d'un nouveau centre de données près du cercle polaire, où les besoins en électricité pour le refroidissement des installations sont moindres, a été faite. Et bien les 800 et quelques millions d'inscrits sur le réseau peuvent s'en féliciter : le réseau poursuit dans cette voie plus écolo. Facebook s'est ainsi engagé auprès de Greenpeace à faire des énergies renouvelables un critère de choix pour l'installation de ses futurs data centers. Et Greenpeace a rejoint "Open compute", le projet de Facebook visant à revoir l'architecture de ses centres de données existants pour en réduire la consommation électrique. On parle d'une diminution pouvant aller jusqu'à 38%.
Maintenant, pour savoir si ce mariage durera dans le temps ou finira par un divorce, il n'y a plus qu'une chose à faire : observer.
commentaires