Jamais à court d’idées, Greenpeace joue une fois de plus la carte de l’originalité pour faire parler de l’un de ses nombreux combats, en l’occurrence son programme pour défendre les mers du globe et leurs habitants : Protect the Oceans. L’ONG a ainsi organisé rien de moins que le concert le plus septentrional de l’Histoire, grâce à quatre musiciens qui ont établi leur performance sur un coin de banquise de l’archipel de Svalbard, un morceau de Norvège perdu dans la mer du Groenland.
Pour rendre la performance plus symbolique encore, le quartet a joué son morceau baptisé « Ocean Memories », avec des instruments directement taillés dans la glace. Un violoncelle, un cor, et différentes percussions (dont un étonnant xylophone) ont été modelés par Bill Covitz, un Américain spécialiste de la culture sur glace, à partir de la matière première trouvée sur place. Après leur étonnante performance, le groupe a simplement abandonné ses instruments sur place (non sans avoir pris soin d’ôter les quelques cordes ou pièces de plastiques nécessaires, par exemple, au bon fonctionnement du violoncelle), pour un retour à la Nature lui aussi hautement symbolique.
En proposant le clip de « Ocean Memories » et son enregistrement, Greenpeace espère rallier encore un peu plus de citoyens à la cause des océans, et les incite à faire pression sur les dirigeants politiques du monde pour qu’ils adoptent un traité universel de protection des océans.
La récente découverte, au fond de la fosse des Mariannes à 11 000 mètres de profondeur, d’un sac plastique et d’emballages de bonbons, est d'ailleurs typiquement le genre de nouvelle qui pourrait accélérer la prise de conscience mondiale. Un mal pour un bien ?
Photo : Capture d’écran YouTube
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