Ecologie & Société

Hulot / Joly : chacun sa route, chacun son chemin

Eva Joly tout d'abord. Elle qui a remporté la primaire a bien sûr les honneur d'être présentée en premier. Son élection ne l'a pas changée : elle n'a pas tardé pour réaffirmer sa volonté d'en finir avec le nucléaire notamment en demandant quasi-immédiatement la fermeture de la centrale de Fessenheim. Elle a ensuite manifesté à Rennes en compagnie de 15 000 autres personnes pour un retrait français du nucléaire. Puis est venu le temps de la première affiche de campagne de la dame aux lunettes, une vraie réussite graphique. Tout semblait aller pour le mieux quand… Eva Joly a disparu.

Quelques jours loin des médias, loin de Paris, et une rumeur folle qui a couru : se présentera-t-elle vraiment à la présidentielle ou va-t-elle jeter l'éponge ? La réponse est venue assez vite avec le retour de la candidate dans le jeu politique, qui semble parfois oublier qu'un accord a été signé par son parti avec les socialistes. Ces derniers en prennent donc pour leur grade par médias interposés, eux qui seraient faits "du bois dont on fait les marionnettes", certains étant même considérés comme des "amis archaïques" de François Hollande. Hier, Yannick Jandot, porte-parole de la candidate, a posé sa démission, et tous les médias s'interrogent sur la suite de la campagne d'EELV. Et nous avec.

Pour Nicolas Hulot, tout a été bien différent depuis sa large défaite aux primaires du parti écolo, puisqu'il s'était décidé à "prendre une distance bienveillante avec EELV". Une prise de distance matérialisée par son absence remarquée aux journées d'été du parti à Clermont-Ferrand, où toutes les têtes d'affiche étaient pourtant réunies. Et puis comme Eva Joly, Nicolas Hulot a eu droit à sa petite rumeur qui a "buzzé" (nous sommes un site internet, et donc quasi-obligé d'utiliser ce mot, veuillez nous en excuser) : Nicolas Sarkozy aurait pensé à lui pour être l'ambassadeur de la France au prochain sommet de la Terre à Rio. Rumeur tuée dans l'oeuf par l'ancien animateur.

Celui qui avait fait le choix en 2007 de ne pas entrer en politique, pour finalement céder aux sirènes en 2012 a choisi hier de retourner à ses premières amours : il reprend en effet la tête de sa fondation, à vocation apolitique. On peut donc toujours attendre une prise de position sur la campagne : c'est peine perdue. Reste quand même une question qui brûle les lèvres : la FNH restera-t-elle la Fondation pour la Nature et l'Homme, ou reprendra-t-elle le nom de son fondateur ?

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