Par C'est officiel depuis la clôture des jeux paralympiques ce dimanche : Rio n'est plus une ville olympique. Durant ce mois de compétitions, près de 15 000 athlètes venus du monde entier se sont mesurés les uns aux autres pour tenter de décrocher une des 6724 médailles distribuées. Des médailles qui seront à nouveau extrêmement convoitées dans 4 ans, à Tokyo. Et les amis de l'environnement seront ravis d'apprendre que le comité d'organisation envisage sérieusement de distribuer des médailles qui proviendraient exclusivement du recyclage des déchets d’équipements électriques et électroniques collectés sur l'archipel !
Ce recyclage des D3E a par exemple permis au pays de récupérer 143 kilos d'or, 1566 kilos d'argent et 1112 tonnes de cuivre (un composant essentiel du bronze), seulement au titre de l'année 2014. Ces chiffres déjà conséquents pourraient d'ailleurs devenir très impressionnants d'ici peu puisque seuls 20% des smartphones et du petit électroménager sont orientés vers les filières de recyclage adéquates. Et les Japonais se débarrassent annuellement de… 600 000 tonnes de déchets électroniques !
Le gisement de métaux précieux recyclés à disposition des autorités japonaises devrait être suffisant : pour les Jeux de Londres en 2012, seuls 9,6 kilos d'or, 1210 kilos d'argent (la différence s'explique par le fait que les médailles d'or sont composées principalement d'argent et sont simplement dorées à l'extérieur) et 700 kilos de cuivre avaient été nécessaires à la confection des médailles olympiques.
Qu’ils en réservent quelques kilos pour la délégation française : les athlètes olympiques et paralympiques ont décroché pas moins de 70 médailles à Rio, et chercheront à faire au moins aussi bien en 2020 !
Photo : DanielCoomber/Flickr/CC
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