Depuis hier, le monde entier connaît la future mascotte de la coupe du monde de football, qui aura lieu au Brésil en 2014 : il s'agit d'un "tatu-bola", l'une des sous-espèces du tatou, cet étrange animal capable de se rouler en boule et d'opposer sa carapace à ses agresseurs. Mais alors pourquoi le tatou, alors que le puma, le perroquet ara – eux aussi caractéristiques de la biodiversité brésilienne – ou le "Saci", un personnage folklorique local étaient également en course ?
D'abord, parce que selon les décideurs, le tatu-bola est considérée comme "la seule espèce 100% brésilienne". Un argument de poids pour une compétition où les symboles nationaux sont légion : souvenons-nous avec émotion de Footix, le coq géant mascotte en 1998 en France.
La seconde raison qui a fait pencher la balance en faveur de notre tatou, c'est le lobbying exercé par Caatinga, une ONG brésilienne de protection de l'environnement. Selon cette organisation, le tatu-bola est en grand danger de disparition du territoire brésilien : s'il a d'abord longtemps été chassé pour sa chair, il est désormais menacé par les maux de la société brésilienne moderne, adepte de la croissance urbaine, de l'expansion agricole et de la déforestation.
La nouvelle mascotte n'a pas encore été baptisée, et un concours pour lui trouver un petit nom sera prochainement organisé sur internet. Des idées ?
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