la Conférence sur la biodiversité.
Elle réunira les 193 pays membres de la convention sur la diversité biologique pour tenter de trouver un accord qui viserait à ralentir l’érosion de la biodiversité sur la planète. Après une intention en 2001 de stopper cette érosion, les pays qui étaient concernés à l’époque (dont la France), doivent constater leur échec : non seulement l’érosion continue, mais en plus elle s’accélère. Notamment dans les pays en voie de développement où déforestation et désertification sont devenus le pain quotidien.
Des rencontres préalables entre pays de mêmes continents ont déjà lieu, pour présenter des positions communes à Nagoya. Citons la Conférence de Libreville au Gabon, soit la première conférence panafricaine sur la biodiversité, à la fin de laquelle une Déclaration sur la biodiversité biologique a été adoptée et sera présentée dans la ville japonaise. Du côté de chez nous, la bien nommée "Conférence européenne sur la Biodiversité dans un monde changeant" permet aussi aux Européens d’accorder leurs violons.
Mais à écouter les ONG, et notamment Sea Shepherd, tout cela ne serait qu’une mascarade. Le Japon organiserait cette conférence pour se donner une crédibilité quant à la défense de la biodiversité, alors qu’il n’y a jamais porté la moindre attention, bien au contraire (sa volonté à la CITES de déclasser certaines espèces protégées, ou encore sa persistance à chasser la baleine). L’organisation de Paul Watson appelle d’ailleurs les autres ONG à un boycott de la Conférence.
Dans un mois, nous saurons si les pays ont réussi à trouver un accord ou si nous allons assister à un Copenhague de la biodiversité…
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