Par En voiture par exemple, la climatisation est branchée sur le moteur. Le mettre en marche consomme donc de l'essence, comme le fait d'appuyer sur le champignon. En juillet 2006, l'ADEME estimait ainsi qu'avec un fort ensoleillement et une température extérieure de 30°C, la surconsommation de carburant variait entre 15 et 40% pour faire baisser la température de l'habitacle de 6 degrés, selon que l'on soit sur autoroute ou en ville. En plus de cela, et comme pour les réfrigérateurs, le problème des gaz utilisés se pose. Dans un système de climatisation, ils sont appelés gaz frigorigènes, ne sont pas renouvelables, et ont une fâcheuse tendance à s'échapper dans l'atmosphère dès que votre système est un peu vieillot. Danger, donc.
Dans les bureaux ou les bâtiments en général, là encore l'ADEME avance un chiffre : +25% de consommation d'énergie pour un immeuble climatisé. Avec le nombre de bâtiments de ce genre qu'il existe absolument partout (sans parler des constructions aberrantes dans le genre des pistes de ski artificielles couvertes au Qatar), là aussi les conséquences de la climatisation sur le réchauffement global peuvent être fortes.
Des chercheurs du laboratoire national des énergies renouvelables, dans le Colorado, auraient découvert un système plus efficace énergétiquement que la clim actuelle. En remplaçant le système de réfrigération classique par un assemblage de pompes à haute efficacité et de ventilateurs, et en combinant le tout à une utilisation de l’évaporation de l’eau, ils annoncent pouvoir baisser la consommation énergétique de l'air conditionné de 90%. Leur projet devrait être commercialisable dans les 3 ans. Wait and see.
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