Au Brésil, la saga de la construction du barrage de Belo Monte connaît un nouvel épisode. Ce barrage, vivement critiqué, devrait engloutir des milliers d'hectares de forêt vierge une fois construit, et forcé des populations indigènes à la migration. Un désastre humain et écologique à prévoir, mais dont Belo Monte n'a malheureusement pas le monopole : les barrages de Jirau et Santo Antônio sont eux aussi au coeur de la contestation. Les opposants à ces méga-ouvrages se voient offrir un répit par la justice brésilienne, qui a ordonné cette semaine l'arrêt des travaux et a interdit d'altérer le lit du fleuve Xingu par la construction d'un port. Une bonne nouvelle. Temporaire, sans doute. Mais une bonne nouvelle quand même.
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